Page:Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs.djvu/42

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contraire, & rendent libidineux, en charriant dans la masse des humeurs beaucoup de particules acrimonieuses(8). J’ai remarqué que les enfans hébreux sont très-précoces sur les notions relatives au développement de la puberté ; des peres m’ont assuré que le libertinage solitaire étoit extrêmement commun chez eux, & je présume que les Juives seroient fort sujettes à la nymphomanie, si elles éprouvoient les longueurs du célibat. C’est une opinion dont je développerai les probabilités, si on l’exige. Peut-être que pour eux, comme pour tant d’autres, le défaut d’occasion est la seule sauve-garde de la vertu. Lorsque vers le milieu de ce siecle, on voulut leur accorder dans le Royaume de Naples une existence légale, tout-à-coup, enivrés de ce bienfait, ils crurent que la liberté étoit la licence ; ils se livrerent à une débauche effrénée qui fit sur le champ révoquer l’édit(9).

Cependant, en général, on ne peut pas reprocher aux Juifs le libertinage qui flétrit & dépeuple nos Villes. Cardoso les loue de n’avoir aucun de ces livres détestables dont le but est d’attiser la luxure ; il prétend que la décence est en eux une vertu presqu’innée(10). Les Docteurs, statuant sur une foule de cas particuliers, ont donné un recueil de décisions qu’on pourroit