Page:Essai sur la régénération physique, morale et politique des Juifs.djvu/64

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À vingt ans un Juif sans femme est censé vivre dans le libertinage. Nous avons remarqué que l’usage de se marier trop tôt énerve les individus ; ainsi les principes de la reproduction étant constamment affoiblis dans des corps efféminés, les Juifs ne transmettront point à leur race une vigueur dont eux-mêmes ne sont pas doués ; & s’il faut reconnoître des maux héréditaires, leurs enfans naîtront avec le germe des maladies cutanées qui doivent cependant avoir un avantage, celui de les soustraire à l’invasion de plusieurs autres, parce que les premieres font sur les corps la fonction de cauteres & d’exutoires(11) ; mais les principes reproductifs auront encore assez d’énergie pour se développer de maniere que numériquement la population n’y perdra pas. D’ailleurs ceux qui connoissent leurs observances légales relatives au mariage savent qu’elles sont sagement combinées, également conformes aux loix de la physique & de la décence ; elles économisent les ressources de la nature, & les réserve chez les deux sexes pour les instans les plus favorables à la propagation(12). Après l’enfantement leurs femmes daignent encore se souvenir qu’elles sont meres, & l’usage respectable d’allaiter elles-mêmes vient à l’appui des autres causes.