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Page:Etienne Falconnet - Oeuvres complètes, tome 1, 1808.djvu/212

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ajouter un mot d’obſervation, ne laiſſe aucun doute ſur ſon ignorance des vrais moyens du ſtatuaire pour rendre les expreſſions. Si ces moyens eussent été préſents à l’eſprit de Pline, s’il les eût connus, il auroit dit : Ce n’eſt là qu’un effort impuiſſant & ridicule pour vouloir rendre ce que les vrais, les habiles ſtatuaires ſavent exprimer par l’action, la forme, les traits du naturel, & jamais par une prétendue rougeur, qui défigureroit la plus belle expreſſion, bien plus qu’elle n’aideroit à la repréſenter. D’ailleurs, la confuſion d’Athamas ne devoit pas ſe peindre par la couleur de ſes cheveux & de quelques autres parties, & le fer n’alloit pas ſe loger justement où l’artiſte aſſignoit le ſiege le plus apparent de la confuſion.

Fin des notes ſur le xxxiv livre de Pline.