Page:Eugène Le Roy - L’Année rustique en Périgord, 1921.djvu/44

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

La nature, elle, ne s’affole pas comme les hommes. Pendant que les automobiles écrasent les uns et menacent les autres, immuable dans sa pérennité sereine, elle fait son œuvre. En messidor, les cerises mûrissent, guignes, bigarelles, et on embuissonne les cerisiers pour les défendre des maraudeurs ; opération qui a inspiré ce quolibet gaulois des vieux pénards aux filles gentes et frisques, qui ont « les yeux à la perdition de leur âme » :

Pita, chas tu faran bien de te fas emboueyssounas !