Page:Eugène Le Roy - L’Année rustique en Périgord, 1921.djvu/59

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Tous à leur tour ont travaillé, peiné, ahané, des siècles peut-être, sans arriver à la propriété, empêchés par la loi du plus fort : comme leurs pères, il leur faut vivre et mourir errants et misérables.

Et l’homme s’en va devant appelant les bœufs : ha ! ha ! tandis que femme et enfants suivent avec cette morne résignation que donne au pauvre paysan périgordin l’habitude du malheur.