Page:Eugène Le Roy - L’Ennemi de la mort.djvu/398

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— Ah !

Et il se rassit, déçu dans son espoir d’avoir quelque lumière au sujet du rapt de son enfant.

— Me pardonnez-vous, à présent, Daniel ?

Il se leva, sublime, la figure resplendissante de surhumaine bonté :

— De toute mon âme je vous pardonne, Minna !

— Merci, Daniel ! Alors, donnez-moi le baiser de pardon, comme à une morte : car nous ne nous verrons plus !

Il se pencha vers elle et la baisa au front :

— Adieu, Minna, adieu ! Que la paix soit dans votre cœur !

Et il s’en alla.