Page:Eugène Le Roy - Nicette et Milou, 1901.djvu/118

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Et, ce disant, tout bellement il la mène jusqu’à la porte, et là, ils s’étreignent désespérément. La pauvre enfant, pendue au col de son ami, ses lèvres collées aux siennes, ne se peut déprendre de lui.

— Tenez, mère Guillone, dit Jean, voilà votre drole… et rendez-la-moi telle que je la vous laisse !

Et, après un dernier baiser au front de la petite à moitié pâmée, il ouvre la porte et s’en va dans la nuit.