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III


Le pauvre Barbot ne va pas mieux ; au contraire, il s’est mis à tousser, tousser, comme un bœuf qui a trouvé une plume dans son fourrage ; de cette mauvaise toux dont on dit qu’elle sent le sapin. Il ne peut plus travailler et ne fait que quelque gigognerie par-ci, par-là. Il ne peut se tenir pourtant de braconner un petit. Ça c’est dans le sang ; lorsqu’il ne sortira plus avec son fusil, c’est qu’il sera mort. Heureusement que Milou et la Botille, et puis les deux autres droles qui s’en vont mendier dans un autre renvers, ramassent du pain assez pour nourrir tous ceux de la mai-