Page:Eugène Le Roy - Nicette et Milou, 1901.djvu/205

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— D’où es-tu ? — lui demande-t-elle, lorsque les muletiers partis, il lui amène sa jument contre la « tronce » de châtaignier pour remonter.

— De chez Barbot, demoiselle.

— Barbot ? qui est celui-là ?

— Un qui mourut au Temple quelques ans il y a.

— Toi, comment te nomme-t-on ?

— Milou, demoiselle.

— Ah ! c’est toi le grand Milou ?

— Oui bien.

— Tu viendras dimanche à la maison ; je te veux parler de quelque chose.

— Je ne manquerai pas, demoiselle.