Page:Eugène Le Roy - Nicette et Milou, 1901.djvu/302

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— Et qu’en avez-vous dit ?

— Qu’il devait y avoir chez lui un joli nid d’écus.

— Et vous n’avez pas parlé de ce qu’on faisait de ces écus ?

— Si bien… qu’on les portait à Périgueux… Marsalet, quand le collecteur avait ses douleurs…

— Et il a été question de l’époque ?

— Oui… que c’était vers le vingt-cinq ou le vingt-six du mois.

— C’est toi qui as dit ça ?

— Oui…

— C’est bon… qu’on le garde dans le prétoire.

« Ce doit être ce chenapan de Milou, » disent-ils tous trois à la fois, lorsqu’ils sont seuls.

— Mais où se cache-t-il ?

— Probablement du côté de l’Hermitage… C’est cette vieille coquine de Légère qui le nourrit… dit le juge.

— Il pourrait se cacher dans la « croze » au-dessus de la Jalovie… ou dans le Trou-du-cheval… opine le maire.