Page:Eugène Le Roy - Nicette et Milou, 1901.djvu/303

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— Nous allons voir.

— Il faudrait emporter des mèches soufrées, fait observer le maréchal des logis.

— Envoyez-en chercher pour mon compte chez Demaret, répond le maire.

Puis il va quérir sa jument. Le juge en fait autant, et tous deux partent avec le maréchal des logis et deux gendarmes.

De la grotte de la Jalovie et de celle du Trou-du-cheval, les mèches soufrées font sortir des renards, mais point Milou.

Tous remontent à cheval et vont à l’Hermitage, chez la Légère.

La vieille n’y est pas ; la petite Suzou seule est devant la porte, bien épeurée de voir tout ce monde, mais elle ne le donne pas à connaître…

— Où est le grand Milou ? lui demande brusquement le juge en patois.

Elle fait l’étonnée… Milou !… il y a plus de quinze jours qu’elle ne le vit.

— Il est caché par ici, et c’est toi qui lui portes à manger !