Page:Eugène Le Roy - Nicette et Milou, 1901.djvu/305

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Et ayant bien ramené les ronces devant l’ouverture de la galerie, il se retire.

Là-bas, les mineurs n’ont pas vu le grand Milou depuis longtemps. Le juge les interroge sur les anciens puits où l’on pourrait se cacher.

Les hommes se regardent… puis un vieux mineur dit :

— Du côté d’Ecoussac, peut-être, ou bien dans le Bois-des-Loups.

Menez-nous-y.

Arrivés au bord du puits, tous rangés autour, regardent. Rien ne décèle la présence d’un homme. Le fond du puits est plein de feuilles mortes.

— Il n’est pas là, dit le maréchal des logis. Des ronces ont poussé devant l’ouverture de la galerie.

Tous sont de cet avis ; ils examinent encore un instant et vont s’en aller.

— Eh ! fait le juge, ne nous pressons pas tant ! Regardez là, de ce côté, ce trou fait pour descendre. Je vois sur la castine une marque de clous de souliers assez fraîche.