Page:Eugène Le Roy - Nicette et Milou, 1901.djvu/306

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— C’est vrai ! vous y voyez clair, monsieur le juge !

On fait descendre le vieux mineur avec des mèches soufrées et des allumettes.

— Vous les mettrez à l’entrée de la galerie.

Les mèches allumées, le mineur remonté, tous écoutent. Dix minutes se passent, les mèches vont s’éteindre, lorsque l’on entend tousser.

— Le renard y est ! s’écrie le maréchal des logis.

Un instant après, on voit débouler à travers les ronces, le grand Milou qui tombe sur la feuille à moitié suffoqué.

Dix minutes après il gît sur la palène, solidement enchaîné aux mains et aux pieds. Se voyant pris, couché en joue par les mousquetons des gendarmes, il s’est décidé à monter. Fouillé incontinent, on trouve sur lui son couteau avec du sang dans la rainure.

Ayant laissé passer la fumée du soufre, le mineur redescend avec un gendarme qui a quitté son fourniment.