Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, I, 1884.djvu/556

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LE VIEILLARD.

Querelle-toi avec d’autres, mais rends-moi ces lettres.

MÉNÉLAOS.

Je ne les rendrai pas.

LE VIEILLARD.

Et moi, je ne te quitterai pas.

MÉNÉLAOS.

Je vais donc t’écraser la tête avec mon sceptre.

LE VIEILLARD.

Il est assurément glorieux de mourir pour ses maîtres.

MÉNÉLAOS.

Retire-toi. Tu parles trop longuement pour un esclave.

LE VIEILLARD.

Ô maître, je suis outragé ! Celui-ci, m’arrachant tes lettres des mains par la violence, ne veut en aucune façon être juste.




AGAMEMNÔN.

Ah ! Quel est ce tumulte aux portes ? Quelle est cette violence de paroles ?

MÉNÉLAOS.

C’est à moi de répondre, et non à lui.