Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, II, 1884.djvu/278

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IOLAOS.
Antistrophe.

Ce sont les fils de Hèraklès, ô Étrangers, qui sont venus ici comme vos suppliants et ceux de votre Ville.

LE CHŒUR.

De quoi manquent-ils ? Désirent-ils, dis-moi, parler à la Ville ?

IOLAOS.

Ils demandent à n’être point livrés, ayant été arrachés à vos Dieux, et à ne point retourner à Argos.

KOPREUS.

Mais ceci déplaira à tes maîtres, qui ont puissance sur toi et qui te trouveront ici.

LE CHŒUR.

Il faut respecter les suppliants des Dieux, Étranger, et ne point les contraindre d’abandonner le sanctuaire des Daimones. La vénérable Dika ne le souffrirait pas.

KOPREUS.

Chasse donc de cette terre ceux qui appartiennent à Eurystheus ; et ma main n’usera pas de violence.

LE CHŒUR.

Il est impie à une Ville de rejeter la supplication des étrangers.