Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, II, 1884.djvu/304

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IOLAOS.

Ni de ne point prendre part à la rude bataille avec mes amis.

LE SERVITEUR.

La seule présence ne blesse point quand la main est inerte.

IOLAOS.

Quoi donc ! ne puis-je frapper dans le combat !

LE SERVITEUR.

Tu frapperais, mais tu serais peut-être tué auparavant.

IOLAOS.

Aucun des ennemis n’osera me regarder.

LE SERVITEUR.

Ô ami, ta vigueur d’autrefois n’est plus.

IOLAOS.

Cependant, je combattrai, certes, d’aussi nombreux ennemis.

LE SERVITEUR.

Ton aide sera d’un faible poids pour tes amis.

IOLAOS.

Ne me retiens pas quand je suis prêt à agir.