Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, II, 1884.djvu/343

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MÉNÉLAOS.

Ah ! ne me repousse pas de la main, ne me chasse pas de force.

LA VIEILLE FEMME.

Tu n’obéis pas à mes paroles ; la faute en est à toi.

MÉNÉLAOS.

Annonce, dans la demeure, à tes maîtres…

LA VIEILLE FEMME.

Il t’arriverait malheur, je pense, de rapporter tes paroles.

MÉNÉLAOS.

Je viens en naufragé, en étranger, sorte d’hommes inviolables.

LA VIEILLE FEMME.

Va donc vers quelque autre demeure.

MÉNÉLAOS.

Non ! mais j’entrerai ; et toi, obéis-moi !

LA VIEILLE FEMME.

Sache que tu es importun et que tu seras bientôt chassé de force.

MÉNÉLAOS.

Hélas ! où est mon illustre armée ?