Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, II, 1884.djvu/416

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Isthmique, afin que le Temple et les offrandes de Phoibos ne soient point souillés. Je craindrais de vous tuer, vous qui annoncez aux mortels les ordres des Dieux, mais j’accomplirai mon devoir envers Phoibos, et je ne cesserai point d’honorer qui me nourrit.




1er DEMI-CHŒUR.
Strophe I.

Ce n’est point seulement dans la divine Athèna que les autels des Dieux sont ornés de colonnes, et qu’on révère Agyeus ; mais le fronton du Temple resplendit aussi d’une belle lumière chez Loxias, fils de Latô.

2me DEMI-CHŒUR.

Voyez cette image ! Le fils de Zeus fauche de son épée d’or l’Hydre de Lernaia. Regarde, chère !

1er DEMI-CHŒUR.
Antistrophe I.

Je vois. Auprès de lui, un autre porte une torche ardente. Quel est-il ? N’est-ce pas celui qu’a représenté ma navette, le porteur de cuirasse Iolaos qui a partagé les travaux du fils de Zeus ?

2me DEMI-CHŒUR.

Regarde celui-ci monté sur un cheval ailé ! Il tue la robuste Bête à trois corps qui vomit des flammes.