Cette page a été validée par deux contributeurs.
KRÉOUSA.
Quand tu es arrivé à l’âge viril, comment as-tu vécu ?
IÔN.
Ces autels m’ont nourri, à l’aide des étrangers qui les fréquentent.
KRÉOUSA.
Elle est malheureuse celle qui t’a enfanté, quelle qu’elle soit !
IÔN.
Je suis peut-être une faute de quelque femme.
KRÉOUSA.
As-tu les choses nécessaires à la vie ? Tu as de beaux vêtements.
IÔN.
Je suis paré des présents du Dieu que je sers.
KRÉOUSA.
N’as-tu point fait quelque recherche pour retrouver tes parents ?
IÔN.
Je n’ai pour cela aucun indice, ô femme.
KRÉOUSA.
Hélas ! une autre femme souffre les mêmes maux que ta mère !