Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, II, 1884.djvu/546

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HÈRAKLÈS.

Parle ! si tu me reproches quelque crime.

AMPHITRYÔN.

Si tu n’es plus le Bakkhos d’Aidès, je parlerai.

HÈRAKLÈS.

Dieux ! Tu me donnes de nouveau un mystère à découvrir !

AMPHITRYÔN.

Je cherche à savoir si tu es vraiment maître de ton esprit.

HÈRAKLÈS.

Je ne me souviens en aucune façon que mon esprit ait été troublé.

AMPHITRYÔN.

Vieillards, dénouerai-je les liens de mon fils ? Que ferai-je ?

HÈRAKLÈS.

Dis aussi celui qui m’a lié, car {e suis honteux de cela.

AMPHITRYÔN.

Que tu saches seulement une part de tes malheurs ! oublie le reste.

HÈRAKLÈS.

Le silence suffit-il donc pour que j’apprenne ce que je veux savoir ?