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de loin, quelqu’un de mes amis qui remédie à mon ignorance ? Je ne reconnais, en effet, aucune des choses qui me sont connues.
AMPHITRYÔN.
Vieillards, m’approcherai-je de ma terreur ?
LE CHŒUR.
Je m’approcherai avec toi ; je ne te trahirai point dans tes malheurs.
HÈRAKLÈS.
Père, pourquoi pleures-tu ? Pourquoi couvrir tes yeux et t’éloigner de ton très cher fils ?
AMPHITRYÔN.
Ô fils, car tu es mien, bien que tu sois malheureux !
HÈRAKLÈS.
De quel mal ai-je donc souffert, que tu pleures sur moi ?
AMPHITRYÔN.
Un des Dieux lui-même en gémirait.
HÈRAKLÈS.
Voilà de grandes paroles ; mais tu ne dis pas encore ce qui est arrivé.
AMPHITRYÔN.
Vois-le toi-même, si tu possèdes ta raison.