Page:Euripide, trad. Leconte de Lisle, II, 1884.djvu/633

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LES DIOSKOURES.

Ces noces les regardent. Mais toi, afin d’échapper aux Chiennes, pars pour Athèna, car Elles se ruent horriblement sur toi, les mains armées de serpents, toutes noires, et recueillant le fruit des affreuses douleurs ! Mais nous, allons en hâte vers la mer Sikélienne, pour sauver les nefs battues des flots. Volant à travers les plaines de l’Aithèr, nous ne venons point en aide aux impies, mais nous délivrons des dangers terribles et nous sauvons ceux à qui, durant la vie, la piété et la justice sont chères. Que nul n’agisse donc iniquement, et ne navigue avec les parjures ! C’est ce que, moi, un Dieu, je dis aux mortels.

LE CHŒUR.

Salut ! Celui-là seul est heureux qui peut se réjouir, et qui n’est frappé d’aucun malheur.


FIN D’ÈLEKTRA.