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ORESTÈS.
Tends les bras, embrasse le corps de ton frère, et gémis sur lui comme sur le tombeau d’un mort !
LES DIOSKOURES.
Hélas ! hélas ! Tu dis des choses tristes à entendre, même pour des Dieux. En effet, autant que moi, les Ouranides ont compassion des misères des mortels.
ORESTÈS.
Je ne te verrai plus !
ÈLEKTRA.
Je ne paraîtrai plus devant toi !
ORESTÈS.
Tu me parles pour la dernière fois !
ÈLEKTRA.
Salut, ô Ville ! Salut, salut encore, ô concitoyennes !
ORESTÈS.
Ô très fidèle, t’en vas-tu déjà ?
ÈLEKTRA.
Je m’en vais, les paupières mouillées.
ORESTÈS.
Pars, joyeux, ô Pyladès, et épouse Èlektra !