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— Lève la tête, appuyé sur le coude ; soulève tes paupières gorgoniennes, et quitte ton lit de feuilles étendu contre terre ! C’est le temps d’écouter.
HEKTÔR.
Qui est-là ? Est-ce une voix amie ? Quel est cet homme ? Donne le signal ! Quels sont ceux qui, dans les ténèbres, s’approchent de mon lit ? Qu’ils le disent !
LE CHŒUR.
Les gardes de l’armée.
HEKTÔR.
Pourquoi ce tumulte ?
LE CHŒUR.
Sois rassuré !
HEKTÔR.
Je suis rassuré. Est-ce quelque embûche nocturne ?
LE CHŒUR.
Non.
HEKTÔR.
Pourquoi donc, ayant quitté ta garde, troubles-tu l’armée, à moins que tu n’apportes quelque nouvelle nocturne ? Ne sais-tu pas que, non loin de la flotte Argienne, nous veillons tout armés sur nos lits ?