Page:Euripide - Théâtre, Artaud, 1842, tome 1.djvu/324

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dans l’intérieur du palais.||uc|sm}}

Accourez, vous tous qui êtes près du palais ! ma maîtresse, l’épouse de Thésée, s’est donné la mort.

Le Chœur.

Hélas ! hélas ! c’en est fait ! la royale épouse n’est plus : un nœud fatal a terminé sa vie.

La Nourrice.

Hâtez-vous donc ! apportez vite un fer pour trancher le nœud qui retient son cou.

Premier Demi-Chœur.

Mes amies, que faisons-nous ? Entrerons-nous dans le palais, pour délivrer la reine des liens qui la suffoquent ?

Deuxième Demi-Chœur.

Pourquoi les jeunes serviteurs ne sont-ils pas là ? Il est dangereux, dans la vie, de se mêler de ce qui ne nous regarde pas.

La Nourrice.

Étendez ce malheureux corps, triste gardien de la maison pour mon maître.

Le Chœur.

Elle n’est plus, l’infortunée, si j’en crois mes oreilles. Déjà l’on étend son corps privé de vie.

Thésée.

790Femmes, savez-vous quels sont ces cris qui s’élèvent dans le palais ? Ces voix bruyantes d’esclaves sont venues jusqu’à moi. Quand je reviens de consulter l’oracle, ma famille ne juge pas à propos d’ouvrir les portes et de me faire un joyeux accueil. Est-il arrivé quelque chose au vieux Pitthée ? Quoiqu’il soit bien avancé en