taire qui m’étaient odieux, maintenant je les aborde avec respect, je les embrasse avec zèle.
J’approuve ta reconnaissance pour Apollon, et le changement de ton cœur. Les dieux agissent avec lenteur, mais à la fin ils font éclater leur puissance.
Partons, mon fils, retournons dans notre patrie.
Partez, je vous suis.
Sois notre guide propice et la protectrice d’Athènes.
Va t’asseoir sur le trône de tes pères.
C’est un héritage digne de mes vœux.
Apollon, fils de Jupiter et de Latone, reçois nos adieux : celui dont la maison est en proie aux calamités, s’il honore les dieux, qu’il soit plein de confiance, car les gens de bien reçoivent enfin le prix de leur vertu ; et les méchants, comme leur nature les y condamne, ne sauraient jamais être heureux.