Page:Evelyne, Aventure et intrigues d’une miss du grand monde, T1, 1892.djvu/23

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cela ne m’étonne plus si j’ai éprouvé tant de plaisir.”

— Donnez-moi quelque chose, ma chère Eveline, pour que je puisse l’essuyer.”

— Prenez mon mouchoir de poche.”

— Cela va le salir.”

— Qu’importe, ne vous occupez pas de cela, et venez vite vous coucher, mon cher ami.”

Il obéit, et se coucha sur le lit ; quand je m’approchai pour en faire autant il me prit par les cuisses, leva ma chemise, et plaçant sa tête entre mes jambes, il suça, mon petit bouton, introduisit sa langue dans mon con, me donnant ainsi une autre espèce de plaisir dont je n’avais aucune idée. Je me penchai sur lui, et prenant entre mes lèvres le cher objet, je mordis doucement la tête.

— Je vais décharger mon amour.”

— Qu’est-ce que vous appelez décharger ?”

— C’est-à-dire répandre de la liqueur.

— Faut-il me coucher dans le lit pour la recevoir en moi ?”

— Oui cela vaudra mieux.”

En un clin d’œil, je fus couchée, un instant après j’introduisis le doux prisonnier, et en moins de deux minutes je le sentis grossir et brûler.

— Oh ! cher William, allez plus doucement, ne déchargez pas tout de suite, vous me tuez de plaisir, Oh ! versez-le maintenant. Oh ! Oh ! Oh !…

Quand il se fut retiré, il se coucha à côté de moi ; tout à coup une pensée horrible me saisit de terreur, et m’épouvanta.

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