Page:Evelyne, Aventure et intrigues d’une miss du grand monde, T1, 1892.djvu/55

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 51 —

La première nuit de son retour fut une nuit de volupté exquise, ayant été tous les deux privés depuis quelques jours ; mais je ne voulus pas cependant lui permettre d’abuser de ses forces, car le fameux assaut avait lieu le lendemain, et je voulais qu’il fut en pleine possession de tous ses moyens pour paraître devant le Tout-Paris qui devait se trouver là.

La séance était fixée pour midi ; vers dix heures je fis monter Frédéric dans ma chambre pour l’habiller, mais à peine la porte fut-elle fermée que le petit diable s’élançant dans mes bras, me supplia de lui laisser faire l’amour avant de partir, sous prétexte que mes baisers lui donneraient une force et une vigueur nouvelle.

— Mais mon petit Hercule, rappelez-vous que ce sera la sixième fois depuis hier soir.

— Qu’importe, mon Eveline, vos bras sont pour moi une source de jeunesse, laissez-moi vous prouver encore une fois l’ardeur de mon adoration.

— Eh bien, viens, mon Frédéric, viens encore une fois mourir de volupté sur mon sein.

Nous nous jetâmes sur notre lit, enlacés, caressant chacun nos parties secrètes puis, me saisissant du cher objet je l’introduisis doucement jusqu’à ce que je sentis ses couilles battre contre mes fesses, je glissai une main de façon à les manier, pendant que, penché sur moi, il me suçait le bout des seins son vit devenait de plus en plus dur et plus chaud, j’élevai mes jambes en l’air pour lui permettre d’en-