jetez de l’eau au soleil, l’éclat du soleil, entrant par la blancheur du verre, et à travers la limpidité de l’eau pénétrant par l’air, fait naître (l’apparence du) feu ; avec les eaux le feu est mêlé, d’après les pierres tirées de l’eau, qu’on choque l’une contre l’autre, et (dont) on tire du feu, cela est évidemment démontré ; et la nuit, quand tu es au bord de la mer, et que tu bats l’eau, des éclairs de lumière s’échappent.
Et les reptiles qui sont dans l’intérieur des eaux sont composés des quatre matières, savoir : de la terre et de l’eau, de l’air et du feu, comme aussi tous les (êtres) corporels qui sont sur le continent ; car ainsi Dieu a composé le monde. D’abord, ayant fait les quatre matières séparées, ensuite avec elles il a tout composé. D’un seul créateur tout est l’œuvre, et lui (seul) conduit et entretient tout.
11. Et non pas comme le chef de leurs philosophes et les péripatéticiens disent une (seule) unité, cause de tout, et la Providence, qu’ils ne disent pas (émanée) d’elle (unité), mais cette providence serait une certaine force particulière, et comme la cause de tout ; (Pythagore) la tire d’une unité ; s’il admettait la providence comme née de cette unité, il formerait un système beau et digne de louanges ; mais, parce que d’un être il fait émaner les causes, et d’un autre (être) la Providence, il est digne de blâme, et non de respect.
Et puis, par cela même qu’il n’a pas ordonné de sacrifier aux dieux, il est louable. Mais, parce qu’il