Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/199

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jureras, (par moi) qui suis (l’être) vivant, et ne jure point au (nom des) idoles qui ne sont pas (êtres) vivants. Ici, pour rendre parfaits ses disciples, le Christ dit : * Ne jurez pas du tout, mais que pour vous le oui soit oui, et le non, non ; et ce qui est plus que cela, est du mal. Si ce qui est plus que oui et non est du mal, combien plus encore (fait mal) celui qui jurera faux au nom terrible (de Dieu) !

Et puis, par (le précepte de) ne pas s’emporter, et ne pas convoiter (la chair, précepte) qu’a enseigné Jésus, il est évident qu’il tient tellement pour Dieu le dieu des lois, qu’il affermit ses paroles dans l’Évangile, et ils extravaguent (en disant que) Jésus enseigne le contraire de ces (paroles). De même aussi, au sujet des aliments, dans l’ancien et dans le nouveau Testament nous trouvons qu’ils sont donnés par Dieu pour l’entretien (de la vie). Là, (Dieu) dit : * Immole et mange toute brute et les oiseaux mangeables. Et ici (Jésus) dit que : * Tout ce qui entre par la bouche de l’homme ne le souille pas, mais ce qui sort de la bouche, cela souille l’homme. Et de tout (aliment) le produit est une seule (et même chose), la chair. Et, si impurs étaient quelques aliments, d’abord (Jésus) n’en eût pas mangé lui-même, et puis n’eût pas donné aux autres ordre d’en manger.

Or, si nulle part nous ne trouvons cette parole dans le nouveau Testament : * Ne mangez pas ceci, il est évident que les distinctions d’aliments, qui selon les lois étaient établies, il les a fait ces-