fut comme quelque chose résultant des accidents de sa volonté.
De plus, au sujet de l’homme, justement, disons-nous, il subit le fatal arrêt pour ce qu’il fait ; car il va volontairement chercher l’enseignement des choses dont, quand il voudra, il peut s’abstenir ; car il a la puissance de vouloir et de ne pas vouloir ce après quoi il court, ainsi que le pouvoir de faire ce qu’il veut.
13. Puisque, disent-ils, vous ne voulez pas dire Dieu créateur des maux, mais (vous voulez qu’ils émanent) des hommes, à l’instigation de Satan, (par son influence) sur eux, qui lui obéissent et qu’il a trompés, alors les hommes subissent une juste punition ; car ils pouvaient couper, rejeter loin d’eux les maux, et ils ne l’ont pas voulu. Maintenant, au sujet même de Satan, nous demanderons : Dieu l’a-t-il fait tel (qu’il est) ? s’il n’était pas tel (qu’il est), Dieu l’a-t-il disposé à malfaire ?
Si tel (qu’il est) l’avait fait Dieu, il ne devrait pas tirer punition (de Satan), parce que (Satan) a conservé la condition de la nature dans laquelle l’a fait Dieu. Quiconque, non par l’effet de sa volonté, commet quelque acte, ne doit pas pour cet acte subir punition. Mais quiconque volontairement peut agir, et commet un acte de perversité, justement est puni, parce qu’il ne s’est pas arrêté à ce que Dieu veut. Si donc (Satan) a été fait bien par Dieu, et que de lui-même il ait tourné sa volonté au mal, en s’éloignant du bien, c’est avec justice que puni-