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Page:Eznik de Kolb - Réfutation des sectes, 1853.djvu/76

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temps, les lécheurs léchaient les blessés et les rendaient bien portants, pourquoi maintenant ne lèchent-ils plus et ne guérissent-ils plus ? N’est-ce pas mêmes combats et pareillement n’y tombe-t-il plus de blessés ?

Mais alors, disent-ils, il y avait des demi-dieux. Et nous, au sujet des dives, nous leur demanderons impérieusement : Étaient-ils corporels ces dives ou incorporels ? S’ils étaient corporels, il est évident qu’ils étaient hommes, et que, prenant pour objet de culte ces fantômes d’hommes, on les appelait dives. S’ils étaient incorporels, il n’était pas possible à des êtres incorporels de se marier avec des femmes corporelles ; car si cela était possible, jamais Satan ne cesserait de procréer avec des femmes des (êtres) sataniques. Celui qui est incorporel est sans sperme, parce que le sperme est le propre des (êtres) corporels, et non pas des (êtres) incorporels ; et, sans sperme naître d’une femme, cela n’a été possible qu’à un seul être, qui est le créateur de la nature du corps, et comme il l’a voulu, il a pu naître d’une vierge, sans le (moyen du) mariage.

D’où (il suit que) tous les sages profanes, en considérant l’impuissance de chacun de ces dives, n’ont pas pu dire que d’une femme quelqu’un (d’eux) fût né sans le (secours du) mariage. Et, comme il n’y a pas de progéniture pour les dives, de même aussi il n’y a pas mort. Quoique immortelle par nature soit seulement la Divinité qui est éternelle, et non pas (celle) prenant de quelqu’un com-