sans (application à des) individus se trouvent les noms de centaures et d’onocentaures ; et l’Écriture, d’après l’habitude de l’opinion des hommes, aura aussi employé ces noms pour signifier la ruine de Babylone ; comme le taureau marin qu’on dit produit d’une vache, et le satyre issu des hommes, et le lécheur du chien. Ce ne sont point là des êtres-personnes, mais des noms imaginaires, et des sottises d’esprits égarés par les démons ; car d’un être corporel, rien d’invisible ne résulte, comme d’un être invisible (ne résulte) point (un être) corporel. Jamais des hommes n’est sorti le satyre, qui serait créature à visage humain, et (jamais) des vaches n’est sorti un taureau marin, qui habiterait dans les lacs, car à (un être) terrestre il n’est pas possible de vivre dans les eaux, comme aussi à un être aquatique il n’est pas possible de vivre en terre ferme ; et du chien il n’est sorti (aucun être) qui vive doué de puissances inapparentes, et qui, quand un homme blessé tombe dans le combat, le guérisse en le léchant, c’est ce qu’ils appellent lécheur. Mais tout cela est fables, contes de vieilles femmes, et surtout produit de la furie des démons.
25. Mais, discutant encore sur ces points, ils s’y affermissent de plus en plus. L’un dit que : dans notre village un taureau marin a fait une vache et sans cesse nous entendons tous ses beuglements. Un autre dit : Moi, j’ai vu un satyre de mes yeux.
Est-ce que, quant au lécheur, quelqu’un pourra dire aussi qu’il en a vu ; et si dans les premiers