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LES ORIGINES NORMANDES


5o Blarru (P. T. v. 91). Originaire d’un village des environs de Mantes qui lors était du diocèse de Rouen.


6o Villon parle (G. T. v. 1805) d’Alain Chartier quu’il a pu personnellement connaître si la mort du rhétoriqueur bayeusain n’eut lieu qu’en 1449.

Item, donne aux amants enfermes
Sous le lay maistre Alain Chartier…


7o Je note au passage ces noms si normands : Cardon, Brunel (G. T. 1941), Colombel (G. T. 1931).

Qui fera l’aultre ? J’y pensoye,
Ce sera sire Colombel.


8o Nicolas de Louviers (P. T. v. 266, G. T. v. 1047).

Et à Nicolas de Louviers
À chascun l’escaille d’un œuf.


9o Colin de Cayeux, larron, crocheteur. Il est capturé en Normandie, il s’évade de la prison de Bayeux, crochète les prisons de l’archevêque de Rouen.


10o Saint-Amant (G. T. v. 1007). Ce nom sera, plus tard, illustré à Rouen par le poète crotté. Villon a dû faire à ce compatriote quelque emprunt, et la femme d’iceluy injuria le poète en le traitant de mendiant, de quémand, comme le dit Villon, en un mot tout cauchois qui est le titre d’une chanson de Le Sieutre.