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Page:Féron - La revanche d'une race, paru dans L'Étoile du Nord, 1927-1928.djvu/231

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— Messieurs, nous arrivons trop tard… pour la seconde fois le docteur Randall m’échappe…


XVI

NUIT D’AVENTURE


On se rappelle que, au moment où la confrontation de l’espion allemand avec Jules Marion, allait avoir lieu, le lit de notre héros avait été trouvé vacant : Jules Marion avait disparu.

Comment et pourquoi ?

C’est ce que nous pourrons expliquer bientôt.

Or, par cette désertion ou cette fuite l’accusation portée contre Jules se trouvait confirmé, et cela, dans l’esprit de l’État-major, constituait une preuve évidente, si non éclatante, comme disent les gens de justice, de la culpabilité de Jules. De sorte que notre héros était condamné, tout comme l’était ou le serait le capitaine Von Solhen.

Séance tenante ce dernier fut ramené à toute vitesse aux quartiers de l’État-major et remis en cellule.

Les heures qui suivirent furent pour Monsieur Gaston des heures d’atroce anxiété.

Il était comme des moribonds auxquels une