Page:Féron - La revanche d'une race, paru dans L'Étoile du Nord, 1927-1928.djvu/267

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— Merci.

— Quant à la police, il n’y a encore jusqu’à cette heure que deux personnes au courant de l’affaire : monsieur le Préfet et moi-même.

— Cependant, ne redouter vous pas quelque indiscrétion de la part du personnel de la Préfecture ; car, je vous le répète, il faut, quant à présent, éviter toute publicité de l’affaire.

— Nous n’avons pas oublié vos instructions. Monsieur le Préfet a mis une petite salle très confortable à la disposition de son prisonnier qui reçoit tous les égards possibles. En second lieu, le personnel ignore la présence de monsieur Spalding à la Préfecture. Seul un gardien discret est chargé de veiller à ce que monsieur Spalding ne manque de rien, et ce gardien ignore le nom du prisonnier. Ainsi donc…

— Merci, monsieur Durieux, je suis content de vous et je ne l’oublierai pas. Maintenant, ajouta-t-il, il s’agit de passer à la seconde partie. Je me rappelle, monsieur, vous avoir déclaré, lors de notre entrevue, que je n’avais à l’égard de monsieur Spalding aucune haine personnelle, et encore moins une preuve de sa conduite criminelle. J’ai ajouté que, en mettant la police sur