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I

— La promenade. —


Le soleil levant essayait en vain d’égayer Pontorson, la ville aux maisons grises et revêches ; le soleil souriait tout seul, Pontorson restait d’humeur sérieuse avec ses pignons pointus, ses toits escarpés et les fantasques découpures de ses girouettes. Toutes les fenêtres étaient encore fermées, ainsi que les portes de l’enceinte. Le soleil se dédommageait en dorant joyeusement les coteaux environnants et les belles moissons normandes sur