nesse de Mlle Clotilde, qui s’asseyait en grande toilette à son côté !
Et qui était belle aussi, mais autrement, et qui portait avec une grâce un peu farouche ses brillants atours de fiancée.
Elle avait, cette Clotilde, sous la profusion de ses cheveux brun doré, un front exquis et des yeux largement ombrés dont le regard éclatait de franchise. Ses paupières, en ce moment, étaient à demi baissées, montrant la longueur recourbée et soyeuse de ses cils. Autour de ses lèvres plus fraîches qu’une fleur, jouait un sourire étonné : étonné peut-être de se contraindre.
C’étaient deux beautés vaillantes. Marguerite avait fait ses preuves, Clotilde ne devait pas attendre longtemps désormais l’occasion de combattre.
Elles causaient ensemble à l’instant où Mme Jaffret, sortant du cabinet de son mari, rentra dans le salon, ou plutôt la comtesse Marguerite parlait tout bas et très vivement à Clotilde, qui écoutait avec toutes les marques d’une profonde attention.
Pendant cela, le reste de l’assemblée, composée de gens fort respectables d’apparence, et dont quelques-uns même, femmes et hommes, devaient occuper