survécu, donc il est permis de penser que la fortune immense de la maison de Clare était une proie autour de laquelle s’acharnaient de mystérieux ennemis. Ces ennemis, grâce aux divisions intestines qui ont désolé notre famille, sont victorieux à ce point, que les derniers représentants du nom vivent dans une médiocrité relative et reculent devant la bataille judiciaire qu’il faudrait gagner pour être remis en possession de leur héritage. Il y a des pièces importantes qui manquent, car on s’est attaqué non seulement à nos existences, mais encore à nos droits…
— Qui ? demanda Clotilde.
— Si madame la comtesse veut bien le permettre, dit en ce moment maître Souëf, nous allons procéder à la lecture du contrat, M. le comte de Comayrol ayant procuration pour représenter la branche de Souzay. J’ai l’honneur de réclamer le silence.