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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/130

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» Clément ne poussa pas un cri. Une rage folle l’avait pris ; il appuyait son bras avec violence sur le rebord coupant du piège, essayant ainsi de se dégager à tout risque pour bondir sur son bourreau qui battait toujours.

» Clément réussit à se dégager.

» Mais sa main, arrachée, resta prise entre les dents d’acier, et quand il voulut s’élancer, il tomba évanoui.

» Cadet-l’Amour le poussa du pied avant de s’éloigner.

» Clotilde vint. Elle enveloppa de son mieux le pauvre bras déchiré, et tout enfant qu’elle était, elle parvint à porter Clément jusqu’à la porte du jardin où deux hommes attendaient.

» On verra pourquoi ces deux hommes étaient là dans les rapports marqués 7 et 11, concernant, savoir : le premier Tardenois, l’autre le docteur Abel Lenoir. Le rapport marqué no 5 et consacré à Angèle, duchesse de Clare, dira les efforts qu’elle avait faits pour retrouver son fils… »

— As-tu ces trois rapports-là ? demanda Échalot : me voilà éveillé pour huit jours, tu sais ?

— Je n’ai que le rapport no 1, répondit Lirette qui