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Page:Féval - La Bande Cadet, 1875, Tome II.djvu/271

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été réunis. J’ai retrouvé les paroles de la prière : à l’heure qu’il est, on a dû fouiller jusqu’au fond de la cachette… Connais-tu M. Pistolet ?

— Oui, répondit Georges en souriant : c’est un des hommes du docteur.

— As-tu confiance dans le docteur ?

— Bien plus qu’en moi-même.

— Alors, viens avec moi, je vais te mener près de celle que tu appelles Clotilde…

— Clotilde ! s’écria Georges : au fait, pourquoi n’est-elle pas venue ? Où est-elle ?

— Chez moi.

— Chez toi ? Mlle de Clare !

— C’est moi qui suis Mlle de Clare, prononça Lirette en se redressant.

Puis elle ajouta :

— La pauvre maison d’Échalot n’est pas, en effet, une retraite convenable pour la fiancée de ton frère. Nous allons la conduire à l’hôtel de Souzay.

— Nous… répéta Georges.

— Ne faut-il pas bien, répliqua Lirette, que tu me mènes à ta mère ?

Et, comme Georges hésitait, elle acheva :