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LA CAVALIÈRE

— Placez toujours la tante Catherine et les petits, répliqua-t-elle, de façon à ce qu’ils ne me gênent pas surtout. J’aime mes aises. Poupette, mes souliers fourrés !… Vous, tenez bon vos jambes, cadet.

En deux tours de main, elle enleva les bottes de l’étranger.

— Voilà, sœur, dit Mariole qui apportait les souliers, doublés de pelleterie.

— Chausse-lui cela, princesse… Mon manteau, Nicaise ! et ma peau de mouton.

— Voilà, demoiselle.

— Entortille-le là-dedans… Non ! laisse ! les hommes sont maladroits !

— Eh bien, eh bien ! dit Nicaise stupéfait, et vous !

— Pas de réplique !

Mariole souriait au sourire de Jolicœur, demi-caché dans l’ombre du carré en admirant le cœur de cette bienfaisante bourrue.