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Page:Féval - La Cavalière, 1881.djvu/252

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LA CAVALIÈRE

mon cœur, je me moque de Son Altesse Royale comme d’une guigne ! Ah ! mais !

Le fameux parchemin, signé Voyer d’Argenson, flambait déjà dans le foyer, mais non point par hasard. Hélène coupa court aux actions de grâces de lady Stuart et la prit par la main.

— Je suis contente, dit-elle, autant que vous. Le difficile, ce sera d’expliquer la chose à M. Ledoux mais il a bon cœur, quoique ce soit un esprit prudent, et il comprendra bien que je ne pouvais faire moins pour ma bienfaitrice.

Elles traversaient la chambre pour gagner le corridor de droite, conduisant à l’escalier des écuries. Lady Stuart voulut lui fermer la bouche mais elles s’arrêtèrent tout à coup. Des pas précipités sonnaient dans le corridor. En même temps, de grands bruits s’élevaient de divers côtés dans l’auberge.

— Mort ou vif, il nous le faut, dit une voix dans le corridor.