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TROISIÈME PARTIE.

parvint à les relever un peu. Il distribua tant bien que mal ses armes de parade, et réussit à ranger ses soldats en ligne au-devant des fenêtres. Ils n’étaient pas absolument disposés à vendre chèrement leur vie, mais ils avaient désormais une velléité de faire bonne contenance, afin d’essayer au moins d’effrayer l’ennemi.

Le juge Mac-Foote tremblait au premier rang. Il avait une grande pique égyptienne dont le bois peint était tout couvert d’hiéroglyphes. O’Kir brandissait un poignard de fer-blanc épouvantable à regarder ; Munro, Payne, le professeur hulliste, le médecin et le banquier avaient de grandes et belles épées de bois.

Tout cela présentait un aspect singulièrement belliqueux.

— Éteignez les lampes ! dit Brazer.

Les vieilles femmes soufflèrent les lumières et s’enfuirent en hurlant.

L’instant fatal approchait. Les volets, mis en pièces, tombèrent à l’intérieur avec fracas. Tous les membres de la loge supérieure de Galway fermèrent à la fois les yeux et attendirent la mort. La foule vociférait d’affreuses menaces, mais personne n’entrait dans la salle basse. Les malheureux orangistes, qui n’osaient point ou-