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LE CHÂTEAU DE MONTRATH.

nom de Mac-Diarmid avait été prononcé ; il y avait de l’embarras dans son maintien ; il semblait réfléchir, et son visage exprimait de l’indécision.

— Je vous en prie, Georgy, murmura Francès à l’oreille de son amie, venez à mon aide et intercédez comme moi !

— Quel intérêt ?… commença lady Montrath également à voix basse.

— Je vous en prie ! interrompit Francès.

Lady Montrath ne put pas hésiter davantage.

— Milord, dit-elle, si je croyais que mon intervention pût avoir quelque influence, je joindrais ma prière à celle de miss Roberts.

Montrath releva sur elle un regard souriant et libre désormais de tout embarras.

— Êtes-vous donc aussi convaincue de l’innocece de l’accusé, milady ? demanda-t-il avec gaieté.

— Miss Francès est ma meilleure amie, répondit Georgiana, et ses désirs sont les miens.

Montrath porta la main de sa femme à ses lèvres et se leva.

— Je suis trop heureux, dit-il galamment en se tournant vers Francès, de faire quelque chose qui soit agréable à miss Roberts… J’agirai de