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QUATRIÈME PARTIE.

n’existait le long des parois du corridor ; du moins ses doigts, qui cherchaient avidement, n’en rencontraient aucune.

Il allait regagner la retraite de Pat et le trainer dans la galerie, lorsque son pied trébucha au bord d’une sorte de trou.

Il se baissa vivement ; ce trou était l’orifice d’un escalier ruiné que remplaçait maintenant une échelle.

Morris en descendit les degrés avec rapidité, mais sans bruit.

Arrivé au bas, il aperçut une lueur à quelques pas de lui. Cette lueur n’était qu’un reflet ; un angle de muraille lui cachait la lumière principale.

Il se glissa sur la terre humide et parvint jusqu’à l’angle, au delà duquel il y avait deux hommes éclairés par une lanterne.

L’un de ces deux hommes, appuyé sur le manche d’une pioche, essuyait la sueur qui découlait de son front ; l’autre, travaillant avec ses mains, achevait de rendre praticable l’ouverture que son compagnon avait entamée.

L’un après l’autre ils dirigèrent les rayons de la lanterne à l’intérieur.

— Elle est morte, dit le premier, qui était Jord George.