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Page:Féval - La Quittance de minuit, 1846 - tome 4.djvu/28

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QUATRIÈME PARTIE.

Mais à cette fête funèbre Ellen et Jermyn manquaient.

Jermyn était toujours dans la salle commune debout auprès de la porte de l’heiress. Il avait vu rentrer ses frères ; il avait entendu la voix du prêtre s’élever, et rien de tout cela n’avait parlé à son intelligence engourdie.

Il ne savait pas. Il ne comprenait pas. Au fond de son cœur une voix implacable lui parlait de son amour et de sa misère. Tout le reste se taisait.

C’était une torture sans trêve. Il avait été bon autrefois, et, parmi ses frères, c’était Dan qu’il avait chéri le plus tendrement.

Aujourd’hui Dan était mort et Jermyn lui refusait la suprême prière. À quelques pas de son cadavre, Jermyn rêvait de vengeance et d’amour…

Vous vîtes passer souvent par les rues larges de Londres, la ville de l’ivresse morne et des muettes orgies, vous vites passer ces hommes et ces femmes qui sortent en chancelant par les portes toujours grandes ouvertes des palais du gin. Ils vont parmi la foule et ressemblent à des vivants, mais quelque jour, demain, ce soir peut-être, ils vont tomber roides morts sur le trottoir encombré. Ils n’ont plus que l’écorce