la montagne en se dirigeant vers le cimetière de Knockderry.
Jermyn et l’heiress restaient seuls à la ferme de Mac-Diarmid.
Ellen s’était replacée d’instinct devant la porte de sa retraite, comme si elle eût voulu en défendre l’approche et soutenir un siège.
Jermyn, qui avait remarqué ce mouvement, regardait la porte close d’un œil menaçant et sinistre.
Quelques secondes se passèrent. Au bout de ce temps, Jermyn, qui était resté tout près de l’entrée, s’avança lentement vers l’intérieur de la salle.
La paix, Bell ! dit-il en rappelant les deux chiens qui flairaient, toujours en grondant, la porte de l’heiress. À bas, Wolf !… Il ne peut y avoir qu’un ami de Mac-Diarmid dans la chambre de notre noble parente !…
— Le front d’Ellen se releva hautain devant cette attaque prévue.
Un sourire amer et tout imprégné de railleuse colère fronçait la lèvre de Jermyn.
— Il y a loin d’ici au bog ! reprit-il après un court silence, et la balle de mon fusil a touché le but.
Depuis le commencement de cette scène,