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Page:Féval - Le Bossu (1857) vol 1-3.djvu/265

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LE BOSSU.

Madame Langlois, Angélique et Justine, trois chambrières parisiennes, entrèrent ensemble à ce moment. Dona Cruz ne songeait déjà plus à elles.

— Je ne veux pas, dit-elle, que ces deux hommes restent la nuit dans ma maison, ils me font peur.

Il s’agissait de Faënza et de Saldagne.

— C’est la volonté de monseigneur, répliqua l’intendant.

— Suis-je esclave ? s’écria la pétulante enfant, déjà rouge de colère ; ai-je demandé à venir ici ? Si je suis prisonnière, c’est bien le moins que je puisse choisir mes geôliers ! Dites-moi que je ne reverrai plus ces deux hommes ou je n’irai pas à l’hôtel…

Madame Langlois, première camériste de dona Cruz, s’approcha de M. de Peyrolles et lui dit quelques mots à l’oreille. Le visage de l’intendant, qui était naturellement très-pâle, devint livide.

— Avez-vous vu cela ? demanda-t-il d’une voix qui tremblait.

— Je l’ai vu, répondit la camériste.

— Quand donc ?

— Tout à l’heure. On vient de les trouver tous deux.