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LE BOSSU.
— J’étais plus âgé que vous ne l’êtes maintenant quand vous vîntes au monde, Aurore… j’étais un homme déjà.
— C’est vrai, répondit-elle, puisque vous avez pu tenir mon berceau d’une main et votre épée de l’autre…
— Aurore, mon enfant bien-aimé !… ne me regardez pas au travers de votre reconnaissance… voyez moi tel que je suis…
Elle appuya ses deux belles mains tremblantes sur ses épaules et se prit à le contempler longuement.
— Je ne sais rien au monde, prononça-t-elle ensuite, — le sourire aux lèvres et les paupières demi-voilées, — rien de meilleur, rien de plus noble, rien de si beau que vous !